petitemanu la chef du forum
Nombre de messages : 1953 Age : 36 Localisation : Saint-arnoult Emploi/loisirs : etudiante en chimie Humeur : cool Date d'inscription : 19/07/2008
| Sujet: Kasia Sam 22 Nov - 14:49 | |
| Kasia Album : varsovie
Kasia s'endort dans son appartement Sa méche de cheveux qui fout le feu à la cinquième C'est New York qui a froid et moi aussi je crois Mais de la voir posée là au centre des ombres Comme le rayon d'un dieu mais d'un dieu sans église Dans les cendres d'un feu qui le coeur vous aiguise Comme un chemin de croix mais qui vous souffre pas Comme une apparition
Elle se lèvera bientôt et je serai là à vide On parlera un peu dans le marc du café noir Puis elle mettra sur elle de la soie de Bombay Des embruns aux paupières son âme hallucinée Je suivrai du regard, gravirai les remparts Et dans ses yeux sans fonds où l'on cherche des histoires J'y entendrai les voix qui nous mènent à la lumière Qui nous mènent à la mer
Kasia dans les étoiles c'est l'étoile du nord Le chemin infini qui relie l'âme au corps C'est la beauté de tout ce qu'on ne peut tenir L'oxygène à mes nuits la force des sourires Qui file entre les mains c'est tout ce qu'on ne peut Pas expliquer enfin c'est la grâce Oui c'est Dieu
Et j'y crois
Quand elle danse pour moi qu'elle me fait sentir plein Qu'elle joue avec mon âme qu'elle y met son parfum Quand dans mes intérieurs Y'a des brumes à l'aurore Elle me prend dans ses doigts du pourpre Elle fait de l'or Et c'est là que je vais loin, loin du chemin des tristes Quand elle m'emporte au fond De ses yeux bien trop clairs Qui ont la couleur d'un Est Toujours un peu à l'Ouest Elle, elle dit que tout va bien
Si tu la croises un jour à la pointe du jour Elle t'emmènera sûr pour te montrer l'amour Et ces ombres de chine qui deviennent lumière Et ces vagues toujours qui retournent à la mer Qu'on avait cru perdu, c'est celui qui revient Quand ton âme des nues a perdu son chemin Kasia quand elle est là c'est le chant des marins Que tu entends au loin, c'est le dessin d'un sein Qui fait oublier ce mal que l'on s'est fait pour rien Kasia c'est pas la fin c'est juste nos destins C'est un peu comme un don, un tableau italien C'est un quatre septembre qui se marie en juin
Kasia s'endort dans son appartement Sa mèche de cheveux qui fout le feu à la cinquième C'est New York qui a froid et moi aussi je crois Mais de la voir, posé là au centre des ombres Je m'assois à ses hanches, et je regarde Grâce, Et puis quand je m'y penche sans prendre trop de place Moi je suis la rivière de ses yeux qui lumière L'oxygène à ma flamme.
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